Rifles 28mm bataille d'Albuera 1811

 Voilà, je croyais pas en arriver là un jour mais si...je me sens sale...Bref j'attaque la peinture d'une brigade anglaise durant la bataille d'Albuera. D'ailleurs à ce sujet je prépare un article sur cette bataille. Donc voici ma première réalisation, il s'agit de 8 rifles venant du 5ème bataillon du 60ème régiment d'infanterie aussi connu sous le nom de Royal American. Ce bataillon fut crée en 1798 sur l'île de Wight pour fournir des compagnies de rifles aux 4 autres bataillons. Ici nous le retrouvons en Espagne ou il mène les mêmes action que l'illustre 95th Rifle. Concernant les figurines il s'agit de Wargames Foundry. A ce sujet si vous avez dans vos tiroir du fantassin anglais période péninsule qui végète, pensez à moi.

Place aux photos :

Duché de Varsovie 1813 (suite)

 Après le 1er de ligne et ses 2 bataillons voici, avant le 16ème de ligne, la 5ème compagnie d'artillerie de la 26ème division du VIIIème corps. Une baterrie de 8 pièces de 6pdr. Toujours de chez Murawski.

 

 

Grand Duché de Varsovie 1813

 Me voilà lancé dans un nouveau projet (un de plus !!), le VIIIème Corps polonais en 1813.

Je commence par la 1ère brigade de la 1ère division et le 1er de ligne avec 2 bataillons à 12 figurines, dont voici les photos, d'abord le 1er bataillon.

ensuite le 2ème :

Viendront par la suite le 16ème de ligne et le régiment de la Vistule (débris de l'ancienne légion à 4 régiments).

Pirates Wargames Foundry 28mm

 Ils sont parti piller des galions sous d'autres cieux et sur d'autres mers.

Je lève ma barrique de vieux rhum à votre mémoire....

Vends autrichiens 28mm Wargames Foundry

Voilà c'est tout ce qu'il reste : les grenadiers allemands.

j'en demande 55 euros fdp inclus.

Paiement par Paypal et envoi via Mondial Relay.

Merci et voici les photos :

                     

Guerre Iran Irak - Pierre Razoux / 1812 -Sylvain Roussillon

 Bonjour à tous.

Je viens de remettre en ligne mes anciennes "fiche de lecture", voici les derniers livres que j'ai lu et que je vous présente de façon succinctes.

Le premier est le livre de Pierre Razoux, dont j'ai déjà eu la chance de lire ces ouvrages sur la Guerre de six jours et d'octobre 1973 aux éditions économica et son Tsahal aux éditions Perrin. Tous d'excellents ouvrages. Ici il s'agit de la guerre Iran-Irak qui s'est déroulé entre 1980 et 1988. J'avais 7 ans au déclenchement du conflit et 15 à sa fin, autant dire que j'ai grandi avec cette guerre, par les journaux télévisés interposé (comme la guerre du Liban). J'en avais gardé des images un peu flou, les femmes iraniennes qui défilent avec leur AK47, les enfants soldats, les scuds qui s'abattent sur les villes, la guerre de tranchée, les gaz de combat,etc...Ce livre m'a permis de remettre ce puzzle d'images en ordre et de me faire une idée plus clair de ce conflit. On y découvre que ce conflit somme toute régional à eu des ramifications internationales à tous les niveaux : idéologique, vente d'arme, religieux, crise des otages, etc..Pour la partie militaire c'est que du bonheur, les armées belligérantes sont décortiqués et analysés, les ordres de batailles foisonnent, les cartes sont excellentes et nombreuses (mon cheval de bataille). 

Bref si vous voulez tout comprendre de ce conflit, la dernière guerre moderne du XXème siècle, lisez ce livre sans plus attendre, vous ne pouvez être déçu.

 

.

J'enchaîne avec le petit livre, mais au combien intéressant, de Sylvain Roussillon : L'autre 1812.

Le sous titre, la seconde guerre d'indépendance américaine, présente un sujet vraiment peu connu en France. Ce conflit entre les jeunes USA et la Grande Bretagne a été éclipsé par les guerres napoléoniennes en Europe. Les origines de ce conflit, sont en partie dû à l'hégémonie de la Royal Navy sur les mers, en effet malgré la neutralité des USA, les navires de sa gracieuse majesté n'hésitent pas à arraisonner les navires de commerce américain, à capturer les équipages et voir même à les utiliser comme marins sur leurs propres navires (qui manquent toujours d'hommes). La volonté de revanche des anglais envers leur ancienne colonie n'aide pas à rendre la situation sereine. La guerre éclate, et c'est une longue suite de revers et de débâcles pour les américains, dont le climax sera atteint par l'occupation de Washington et l'incendie de la maison blanche en 1814. Mais la jeune marine américaine fera plus que se défendre face à l'orgueilleuse Navy. C'est une guerre d'escarmouches avant tout avec quelques batailles importantes comme celle de la Nouvelle Orléans en 1815.

Je vous invite à lire ce livre car il est très intéressant et fourmille de scénario pour à la fois des batailles classiques et des escarmouches. Au delà de l'aspect ludique, on assiste avec ce livre à la montée en puissance de l'empire américain et de sa mainmise sur le continent pour le reste du XIXème siècle.

La guerre du Mexique (Alain Gouttman)

 

 

 

 

 

Bonjour à tous.
Cette période de confinement est propice pour ce remettre à la lecture de nouveaux livres ou bien de livres en retard. C'est mon cas avec cet ouvrage sur la campagne du Mexique sous le second empire.
J'ai toujours eu du mal avec cette période, je la trouve fade et peu intéressante, peut-être à cause de Napoléon III qui est un peu tristounet face à son tonton. Mais je dois reconnaitre que petit à petit je m'y intéresse de plus en plus et j'y trouve du plaisir à découvrir de nouvelles choses et de revoir certains préjugés que je pouvais avoir.
Ce livre d' Alain Gouttman fait suite à l'excellent livre qu'il avait écrit sur la guerre en Crimée (que je suis entrain de relire).
L'action se passe donc au Mexique, indépendant depuis 1821, en proie au chaos et aux révolutions.
Les différents gouvernements qui se succèdent, contractent auprès des grandes puissances européennes, une dette colossale, que ces dites puissances voudraient bien récupérer. Une alliance se forme donc entre la France, l'Angleterre et l'Espagne (ancienne maitresse du Mexique).
Napoléon III, mal renseigné et sous l'influence indirecte des émigrés mexicains rêvant au retour d'une monarchie catholique, échafaude un plan pour faire du Mexique une monarchie républicaine catholique, influencé par la France et contrecarrant la montée en puissance économique des Etats-Unis dans la région et cela avec l' aval du peuple mexicain !! Et pour régner, il mise sur l'Archiduc Maximilien d'Autriche. Mais pour installer ce descendant des Habsbourg, il faut marcher sur Mexico.
L'armée française s'y emploi, avec difficultés : climat détestable, guérilla et échec du siège de Puebla.
Le corps expéditionnaire français (lâché par ses alliés), repart à l'assaut et entre dans Mexico en 1863.
Mais rien ne va : la résistance de Juarez, le manque d'enthousiasme du peuple mexicain, les errements de Maximilien font de cette "grande pensée" une catastrophe et malgré le courage et l'efficacité de l'armée française. Tout cela finira mal...
Bon, j'ai fait un rapide résumé, c'est bien sûr beaucoup plus complexe que cela, entre les coups tordus entre les chancelleries, les lobbies catholiques qui vantent un Mexique qui n'existe plus, les intrigues de cours, les sièges, les batailles, les personnages haut en couleur, etc...
C'est un livre extrêmement intéressant sur un sujet plus que très peu abordé. Le style de l'auteur est vraiment excellent, son livre se lit facilement. Un défaut : le manque de cartes.
Je vous recommande vivement ce livre.

La Guerre de Crimée (Alain Gouttman)

 

 

 

 

 

Bonjour à tous. Voici la suite de mes dernières lectures. Cette fois-ci nous partons pour les rivages de la Mer Noire pour suivre ce terrible conflit que fut la guerre de Crimée. Toujours écrit par l'excellent Alain Gouttman, l'auteur nous fait un récit extrêmement détaillé et précis, à la fois pour des raisons diplomatiques, religieuses et impérialistes qui ont conduit au conflit. Au départ, les russes emmené par le Tsar Nicolas Ier contestait l'efficacité de la protection des sites religieux et des prêtres orthodoxes en Terre Sainte par la puissance dominante : L'Empire Ottoman. Eternel adversaire de l'Empire russe, L'empire Ottoman est en déliquescense en ce milieu du XIXème siècle, partout sa puissance recule devant les révoltes des peuples asservis (Grèce, Balkans, région du Danube,..) et la poussée des russes vers la méditerranée. Ensuite les russes veulent détrôner la puissance catholique, toujours en Terre Sainte, et la puissance protectrice de la France, qui par tradition et ce depuis les croisades et par différents traités avec les ottomans, est la puissance protectrice de la religion chrétienne en Orient. La pression et les menaces de Moscou sur Constantinople n'y font rien, les Ottomans ne lâchent rien. Les russes lancent l'offensive vers le Bosphore et vers la Méditerranée.
Les puissances européennes, emmenés par la France de Napoléon III, vont jusqu'au bout chercher une solution diplomatique mais rien n'y fait. La France et L'Angleterre déclarent la guerre aux russes.
Après un passage à Gallipoli et Varna, le corps expéditionnaire Franco-britannique se retrouve en Crimée fin 1854 pour assiéger Sébastopol. Malgré plusieurs tentatives russe pour débloquer le siège de la forteresse, les alliés lancent l'assaut sur le bastion de Malakoff en septembre 1855, qui décide de la victoire finale.
La grande force de ce livre est de décortiquer toutes les intrigues aussi bien diplomatiques, religieuses et militaires, de détailler les opérations aussi bien navales que terrestres, de faire les portraits des principaux acteurs de ce conflit, dans un luxe de détails. Les descriptions des différentes batailles sont excellentes.
Je ne peux que vous inviter à lire ce livre sur un conflit oublié et majeur, il est tout simplement passionnant. L'auteur ayant eu la mauvaise idée de décéder en début d'année, il ne me restera plus qu' à lire son dernier ouvrage sur la guerre de 1870, donc pas de livre sur la campagne d'Italie et c'est un grand dommage.

 

Un pont trop loin (Cornélius Ryan)

 

 

 

 

 

Bonjour à tous. Et voici ma dernière lecture : un pont trop loin de Cornelius Ryan. Tout le monde a vue le film tiré de ce livre, qui raconte l'opération Market Garden en septembre 1944.
Un petit résumé. En septembre 44 trois mois après le débarquement, les troupes nazis battent en retraite talonnés par les 2 principales armées alliés, celle de Patton qui se dirige vers Metz et la Sarre et celle de Montgomery qui lui fonce vers le Rhin via la Belgique et la Hollande, tout en s'emparant du port stratégique d'Anvers. Malgré la ruée victorieuse vers les frontière du Reich, la situation des alliés n'est pas si évidente : les besoins en logistique pour les deux armées sont trop importants pour satisfaire les deux à la fois, du fait de l'allongement des lignes de ravitaillement et le manque d'un grand port pour pouvoir décharger assez de ravitaillement et vite. Bien entendu, les deux chefs veulent être prioritaire pour être ravitailler et pour pouvoir continuer leur chevauchée héroique.
Eisenhower doit trancher. Monty va l'aider en lui proposant un plan des plus audacieux (surtout venant du très prudent et très méthodique maréchal britannique). Ce plan vise à faire parachuter 3 divisions et demi de troupe aéroportée tout le long de la route qui traverse la Hollande, de la frontière belge jusqu'au Rhin, tout en s'emparant des ponts qui jalonnent l'itinéraire qui sera emprunté par le XXXème corps britannique du général Horrocks qui devra atteindre le pont d'Arnhem au bout de 2 à 4 jours. Le but stratégique de l'opération est de s'emparer du pont d'Arhnem qui enjambe le Rhin et qui est la porte d'entrée de la région industrielle de la Rhur et qui mène en droite ligne vers Berlin et la fin de la guerre. Eisenhower est conquis et autorise l'opération. On connait tous l'histoire et son tragique épilogue. Le pont d'Arhnem ne sera jamais entièrement conquis et surtout le XXXème corps ne l'atteindra jamais et les paras anglais du colonel Frost seront anéanti ainsi que le reste de la 1ere division aéroportée britannique. Les causes sont multiples. D'abord la faillite du renseignement qui a mal jaugé l'état des troupes allemandes qui passeront en quelques jours d'une troupe en débandade à une armée réorganisée et prête au combat. L'aveuglement des concepteurs de l'opération qui ont d'abord refusé puis minimisé la présence de deux SS panzer divisionen, certes en mauvais état, mais bien présentes et toujours mordantes. Le problème du transport des troupes, malgré les chiffres impressionnant, pas assez nombreux pour transporter, par exemple, la 1er division britannique en une seule et même vague d'assaut et surtout le refus des pilotes de transport de faire un deuxième voyage  pour transporter un maximum de troupe dès la première journée ( sale bande de syndicalistes !!). Ce qui aura des répercutions sur le reste des opérations, les renforts seront décalés à cause de la météo au-dessus de l'Angleterre. Cette même division ne sera complète que plusieurs jours après le lancement de l'assaut. Le brouillard persistant au-dessus des aérodromes alliés à fortement désorganisé l'ensemble de l'opération. Ensuite vient le problème des transmissions qui ont été défaillantes dès le début. Impossible à la division britannique de contacter les troupes d'Horrocks portant à peine à une centaine de kilomètres de distance (peut-être la zone de silence en HF ??), mais même aussi les bataillons de para qui se lançaient à l'attaque du pont. Bref un gros bousier !!. Ensuite les zones de largages ou d'atterrissage des planeurs de ces mêmes britanniques (quand c'est pas ton jour...) trop loin de l'objectif donc perte de l'effet de surprise. J'arrête là l'énumération des problèmes qui ont émaillés cette opération. Parlons du livre lui-même. Ayant vu une bonne dizaine de fois le film, il est plus facile de coller un visage sur un personnage et cela la lecture plus aisée. L'auteur nous raconte la préparation et le déroulement de l'opération depuis le point de vue du simple para jusqu'aux plus hauts dignitaires, en passant bien sûr par le point de vue des allemands et de la population hollandaise qui a payé un lourd tribu durant cette bataille mais à fait preuve d'un immense courage.
C'est un livre extrêmement plaisant à lire, très vivant grâce aux témoignages des acteurs de l'époque.
La fin tire en longueur comme l'agonie des paras anglais, véritables guerriers dans le sens noble du terme qui feront l'admiration de leurs adversaires et cela malgré la sauvagerie des combats.
Le livre datant du milieu des années 70, il est peut-être plus très à jour, mais il reste un indispensable, à posséder dans toute bonne bibliothèque ainsi que le film. Bonne lecture.